Cambodge

Alors, nous voici maintenant dans le pays de l'empire Khmer, le Cambodge (15millions d'habitants) !

Phnom Penh, une ville de contrastes

Capitale du Cambodge, avec 1,5 millions d'habitants.. Nous sommes loin de la frénésie de la méga-mégalopole de Bangkok. Phnom Penh est une grande ville au bord du Mékong, une cité en plein essor où le pire et le meilleur se côtoient comme la pauvreté absolue et la richesse extrême. Une capitale où motos, voitures et vélos circulent à contresens sans se soucier des piétons. Une capitale qui s’éveille dès 5 heures à grands coups de klaxons et de pétarades. Une capitale asiatique.
 
les quais de la Sisowath
Tuk Tuk wifi!

Phnom Penh aussi appelée la "perle d'Asie" grâce à son Palais Royal, la Pagode d’Argent, les temples qui parsèment la ville ainsi que le Musée National:
 
 
 
Nous avons eu le droit à de belles pluies lors de notre visite

Dégustation de la cuisine Khmène, un vrai régal! Nombreux restos et bars branchés dans la capitale.


Cet ancien lycée, à présent musée du Tuol Sleng composé de 4 bâtiments est devenu tristement célèbre suite à son utilisation, sous le sanglant régime des khmers rouges, comme une prison et lieu de torture, en 1975 et 1979.
 
Les Khmers y avaient emprisonné les présumés opposants au régime. Il y étaient torturés puis exécutés. Les khmers rouges photographiaient les prisonniers avant de les éliminer, on trouve donc des centaines de portraits, c’est troublant, glaçant…
Durant les 4 années de terreur, les Khmers Rouges massacreront un quart de la population, soit environ 2 millions de personnes


Et comme de nombreuses villes en Asie, les cables électriques que l'on compte par milliers! Mais ici ils sont dans le top 3! 
Et petite info sur le système monétaire cambodgien est étrange et unique… Le riel est la monnaie nationale, bien que l’on paie presque tout en dollars ! Hôtels, bus, restaurants, billets d’entrée,… Les riels servent aux petits achats. Les distributeurs automatiques délivrent des dollars. On jongle donc constamment entre deux monnaies. Et ce n’est pas si compliqué.

KEP et KAMPOT...sous la pluie

Nous quittons donc la capitale pour rejoindre Kep, la station balnéaire de Kep-sur-mer! Charmante et défraichie ville construite par les français puis détruite dans les années 1970 par les khmers rouges.
Kep beach est une ville no stress, le long de la plage les cambodgiens squattent toute la journée des plates-formes pourvues de hamacs et se goinfrent de crabes plats aux reflets bleutés, la spécialité culinaire locale.
Manque de chance, il a commencé à pleuvoir 10minutes après notre arrivée, et cela pendant 4jours non stop! Et oui, la mousson est arrivée! Après plusieurs mois sans grosse pluie, on est content de la fraicheur que cela nous apporte...surtout que nous avions un petit bungalow très sympa avec piscine et billard pour s'occuper. Et au bout de 4jours, on se rend compte de la chance que nous avons depuis 10 mois sans presque une goutte!
 

 

Le marché au crabe bat au plein toute la matinée, à peine pêchés, les crabes filent se faire cuisiner!

Et la renommée de la région de Kampot: le poivre de Kampot serait l’un des meilleurs au monde ! Les différents poivres (vert, rouge, noir et blanc) viennent tous du même pied, la couleur diffère en fonction de la maturité du fruit. Un vrai régal avec crevettes, crabes...


Kampot est seulement à 20km, nous y sommes rester qu'une journée, car la pluie tombait toujours sans cesse, nous avons donc écourter notre séjour sur la côte pour revenir à la capitale et filer dans les terre à Siemp Reap.
La région avait pourtant l'air très jolie, avec des balades dans la jungle, les rizières et les îles paradisiaques juste à côté...mais ce sera pour une prochaine!

 SIEMP REAP, ANGKOR et ...Encore!

Nous regagnons le centre ville de Siem Reap, après 6h de bus depuis Phnom Penh. C'est une petite ville traversée par la rivière et entourée de champs. Celle-ci se situe aux portes de la cité d’Angkor. C’est évidemment une ville très touristique qui compte énormément d’hôtels, de restaurants, d’échoppes de souvenirs, de salons de massage et de "fish pédicure". 

On ne compte pas vous faire un cours sur l’histoire ou les différents styles architecturaux des monuments angkoriens, non. Sachez seulement que la construction des temples et l’ascension de l’empire khmer au rang de puissance du sud-est asiatique s’étend du 9éme au 15éme siècle et que l’architecture khmer ne cesse d’évoluer au cours des années : les tours élevées font peu à peu place aux galeries, aux couloirs et aux cours...
Nous avons parcouru ces hectares de temples durant 3 jours, et à vélo, histoire de nous rappeler les bons souvenirs de Nouvelle Zélande! 
 
Le Ta Prohn, c’est notre préféré. Il a été abandonné à la jungle. Cette végétation envahissante enserre les pierres et donne un aspect très séduisant aux ruines. Ces fromagers empêchent les murs et les tours de s’écrouler. Un dédale de pierres et un entrelacement de racines impressionnantes.
  Un peu de pluie durant la visite, histoire de nous rafraichir
 

Et voici le trésor Cambodgien, le Angkor, Vat sur les drapeaux du pays. Levée à 5h pour voir ce beau spectacle!


 
 
 

 


Nous resterons 6 jours à Siemp Reap et ses environs, nous baladons dans les rues, visitons les marchés et faisons connaissance avec la population cambodgienne, ils sont souriants et accueillants. Pourtant, l’horreur des années du régime des khmers rouge a laissé des traces, des traces visibles. Les victimes des mines antipersonnel déambulent dans les rues, ils sont des dizaines. En dépit de leur manque d’instruction ils se débrouillent admirablement en anglais et en français pour te soutirer quelques dollars ou riels. C’est émotionnellement fort et souvent difficile de découvrir cette population qui a tant souffert et qui souffre encore.

Et malheureusment, comme dans beaucoup de pays en voie de développement
Angkor? Géré par une entreprise vietnamienne...
Tonlé Sap? Des coréens sont en charge...
Les îles paradisiaques? Les chinois sont au taquet entre casinos et resorts!

Bref, vous voyez où l'on veux en venir...
Les investissements font du bien au pays, car ils permettent de voir se développer des routes et des voies d'accès, mais par contre cela pose aussi de nombreux autres problèmes aux cambodgiens, notamment celui de voir leur pays “mis aux enchères” et utilisé comme un investissement à long terme par des étrangers.

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